The Honourable Woman (TvShow) on BBC Two - LadyB.Glam

(Nessa's just got another 'famous-anonymous' phone call late at night and bursts out crying, very deep cries she can't control at all...then you understand who she really is...a little bit more...)

p.s. Liv, my adorable daughter took a peek at this picture and she said :
" Why is she naked and laughing like that mom' ? Is she into prank calls ? (teen's laughs). Hell ! What kinda cell is this ? Eww..old one ( laughs)".
" Um, noooope...darling. First thing : Sheee isn't naked, plus look at her tears ! Don't you see ? Right...This woman is actually crying ! And why would she be doing prank calls ? IT'S A DRAMA !!! She's not 14 anyway... ". ('what the hell ? --> mom's unspoken thoughts)

Well, anyway.
July 18 2014

Episode 3 ' The Killing Call '

Après ce troisième épisode, mes 'soupçons' se sont confirmés...malheureusement; ceci dit la saison 1 comporte encore cinq épisodes qui me contrediront peut être. Je l'espère.

The Killing Call met en scène un large éventail de personnages qui nous en apprend encore plus sur ce qui se trame 'behind the curtains'.
La narration s'est enfin développée, nous révélant par petites touches une approche plus approfondie de cette sombre histoire de famille. Il ne faut rater aucun détail, car tout a un sens vraiment crucial.
Le thème central de cet épisode est double, exactement à l'image du personnage interprété par Maggie Gyllenhaal :
La profonde solitude de la jeune femme,
Sa vie est sa propre prison.
I would have personally renamed the whole show : The Unbearable Awful Secret.
Tout est centré sur l'histoire de cette jeune femme en réalité.
Mais je ne pense pas que l'auteur Hugo Blick ait voulu nécessairement chercher à résoudre le grave problème Israëlo-Palestinien ici. Pas plus que je ne crois qu'il nous est demandé d'apporter nos propres réponses quant à une Paix prochaine, car tel n'a jamais été le but initial de cette série à mon sens.
Je suis persuadée au contraire qu'il a écrit sur un sujet beaucoup plus intime :
Le douloureux conflit moral intérieur de Nessa Stein face à sa propre conscience, face à sa culpabilité, face à elle même.
D'où son isolement extrême dès le départ.
Nessa Stein a en effet un passé assez chargé en secrets, des secrets tellement lourds à porter seule (We all tell lies just to keep them from each other and from ourselves...), qu'en tout état de cause, c'est cette épouvantable sensation de l'existence d'une réalité totalement inconnue de l'autre qui nous saute à la gorge et nous tient étranglés de chagrin avec elle et qui moi personnellement me bouleverse à chaque épisode.
Et visiblement son unique confidente ou peut être même complice est Atika (Lubna Azabal) . (la mère présumée du très jeune Kasim).
Il est devenu évident qu'elles deux seulement sont liées par ces terribles secrets qu'elles ne peuvent en aucun cas partager avec n'importe qui. Alors on se demande : Mais qu'étaient-elles donc allées faire en Cisjordanie ? Qui est la vraie mère de Kasim ?
Progressivement, on réalise qu'on pénètre à l'intérieur d'un vaste univers très obscur rempli de mensonges à répétition.
Ces deux personnages s'étoffent considérablement et on devine déjà qu'elles n'ont pas été enlevées dans le West Bank (la bande de Ghaza) sept ou huit ans avant sans raison, pour être ensuite mystérieusement libérées sans conséquences désastreuses.
L'ambiance frise le huis-clos tout au long de ce troisième chapitre et le titre même de l'épisode 'The Killing Call' a évidemment une double signification.
Maggie Gyllenhaal, toujours sublime, donne à son personnage une dimension de solitude extrême qui envahit nôtre âme. J'ai de toutes façons cessé de lutter dès le début.
Elle partage avec nous l'ampleur de son enfermement psychologique lié à ce passé redoutable, par une interprétation vraiment remarquable à tous points de vue.
Je l'ai déjà écrit, mais n'hésite pas une seconde à le redire, la performance d'actrice de Maggie Gyllenhaal est d'une rare perfection, puisqu'elle joue sur tous les registres de la fine subtilité l'aspect dramatique avec une grâce éblouissante.
Alors oui, j'applaudis encore et encore !
And ​I am absolutely left under her spell... Yes

En apparence, le scénario semble nous entraîner dans toutes sortes de directions dès le départ et on pourrait penser que le but manifeste de l'auteur est de nous perdre derrière une façade d'espionnage international mêlant de puissantes nations externes au Moyent-Orient, or il n'en est rien. Au contraire, tout a été minutieusement échaffaudé pour nous mettre sur des pistes bien précises afin de nous indiquer clairement le bon chemin à ne surtout plus lâcher. Et c'est d'ailleurs ce que j'ai fait.
Stephen Rea ( excellent ) apporte sa part de secrets lui aussi, en charge de tout l'aspect MI6 et ses manigances de complot(s), le récit nous impose malgré tout une toile de fond "espionnage et petits assassinats entre amis" qui est incontournable dans une telle histoire.
L'oncle Shlomo (Igal Naor), lui aussi très ambigü, nous fait carrément penser à un parrain mafieux trempant dans des affaires plus ou moins louches.
Ephra (Andrew Buchan) , se retrouve à son tour sur le grill.

Tout est parfaitement orchestré dans/par une narration cinématographique enchaînant de nombreuses scènes courtes à un rythme soutenu.

Pourtant chaque détail a son importance. Les dialogues plutôt minimalistes contiennent des éléments volontairement cachés. Encore une fois, le scénariste a excellé dans une écriture qui mélange chaque plan, chaque cadrage à des mots énoncés à dessein, l'ensemble comportant un second degré palpable. Voire un troisième très certainement.

Etrangement, Nessa se rapproche très intimement de son garde du corps lors d'une scène de baisers échangés, et on s'imagine qu'elle recherche plus de l'amour - même si on la voit prête à coucher avec lui - qu'une simple histoire de sexe.
' You saved my life '
Ces mots résonnent comme une profonde reconnaissance envers lui à la première lecture, mais la suite permet une toute autre interprétation.
Quelque chose ne tourne pas rond en effet.
Voici quelques détails ma foi, qui ont leur importance pour la compréhension de cet épisode.
Cependant, j'espère vivement que vous succombiez à cette troublante série en vous précipitant
pour la voir.
I mean it, seriously !

Je vous livre donc quelques derniers extraits de ce que vous réserve The Killing Call.
Nessa tente à plusieurs reprises d'entamer une liaison amoureuse avec son garde du corps, qui il faut le rappeler au passage, est un ex des services secrets quand même, mais en vain.
Il résiste avec regret ? on ne le sait, et il ne cède pas à cette passion qui aurait pu naître et nous laisser aussi par la même occasion, le temps de souffler un instant ...
And that's all folks ! You really need to watch this show, I meant : you must.

Arrivée à ce stade là du récit, je ne pense pas utile de tout raconter car comme je l'ai précédemment évoqué plus haut, il est plus intéressant que chacun découvre à son propre rythme et surtout avec sa propre interprétation, ce qui n'est jamais vraiment ouvertement dit, et bien entendu l'extraordinaire and Oh soo Beautiful Actress Maggie Gyllenhaal !
She makes me cry...
So Yes ! She is indeed, She is an extraordinary AMAZING ACTRESS !
Standing Ovation !

LB.G

Nessa's panic room, which still is to me a mystery.
Is this room a real shelter to Nessa or is it another way to protect her beloved ones from her terrible past ?
This Q is haunting me...

( Nessa : I've done something terrible ...)
After the late phone call, Nessa runs to Atika and tells her what she's done. We suppose she had given away precious answers to the unknown man over the phone...

( Atika : What ? )
...So now you see what kind of role Atika is playing in this awful game...
So next Q is : Who the hell is Atika ?
And : What's happened during their kidnapping in Ghaza ?
Why all these secrets ?
Why ?
Why ?
Why ?
....?
?